Pendant longtemps, nos collègues colombiens ont rêvé d’un réseau améliorant la coordination entre les différents avocats spécialistes en droits de l’environnement.

Après avoir évoqué cette idée avec des collègues universitaires, indépendants ou présent dans des organisations de natures diverses, nous avons décidé de créer un espace permettant le travail en commun et le partage d’idées avec pour but un accroissement de notre efficacité dans la protection de l’environnement.

En Février 2010, AIDA, nos collègues de l’ILSA (Institut Latino Américain pour une Société et un Droit Alternatif), Dejusticia, Indepaz,la Comission Inter ecclésiale de Justice et de Paix, les Universités Rosario, Los Andes et Caldas, ont inauguré le Réseau pour la Justice Environnementale en Colombie.

 Primera reunión. Representantes de organizaciones miembros de la Red.

Première réunion: les représentants de chaque organisation membre du Réseau.

 A l’heure actuelle nous sommes plus de 80 personnes à travailler afin de trouver une solution aux problèmes environnementaux touchant la Colombie et obtenir une application concrète et juste du droit environnemental national et international. Lors de sa première année d’existence, le réseau a aidé ses membres à établir des stratégies communes pour la gestion des cas et thèmes partagés au sein du Réseau.  Cela a permis d’éviter la multiplication des efforts, économisant par la même un temps précieux.

 Un bon exemple de cette stratégie juridique élaborée à travers la collaboration de plusieurs membres du réseau est le cas des peuples indigènes et afro-colombiens contre l’entreprise Muriel Mining Corporation, concernant le projet minier “Mandé Norte” (voir le jugement).

Ce verdict est sans précédent en ce qui concerne la défense des droits détenus par les groupes ethniques et du droit à un environnement sain en Colombie.

Malgré cela, le Ministre de la Justice et de l’Intérieur et le groupe Muriel Mining  ont sollicité la Cour Constitutionnelle pour annuler cette décision. AIDA et d’autres membres du réseau travaillent actuellement sur la présentation de lettres demandant à la Cour Suprême le maintien du verdict prononcé (voir les interventions). A l’heure actuelle, la décision de la Cour Constitutionnelle n’a toujours pas été arrêtée.

 D’autre part, le Réseau pour la Justice Environnementale  en Colombie partage les résultats et autres informations obtenues par ses membres, diffuse des invitations à des évènements d’intérêt commun et contribue à la formation d’alliances et de soutien pour le travail de ses membres.

De plus, en 2010, nous avons organisé cinq conférences où ont été analysés les thèmes et cas que nous considérons comme primordial pour la situation environnementale colombienne (voir les mémos et photos).

En 2011, l’objectif est de consolider le Réseau, fortifier le travail jusque là effectué, tout particulièrement en étendant l’influence du réseau à d’autre villes que Bogota, et en augmentant la participation et le travail effectué dans les différentes régions du pays.

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